24 août 2007
L'homme noir
Je vois cet homme noir
A l’allure furtive
Sombrant dans l’obscurité du soir
Déambulant dans son monde aux odeurs agressives
Tel un étranger dans ses ères
Il avance, mais ne gère
Ni l’ivresse de la pensée
Ni le stress de l’être traqué.
Délivrant à un simple lampadaire
La danse d’un jeu de lumière
Vivant au gré des vents
Trouble de l’équilibre ; agréable tourment.
Chute libre,
Les bras plongeants
Les yeux fouettés par de rouges fibres
L’attraction du sol l’entraîne dans l’élan
Tels des flots déferlants
Qui se couchent sur le sol
Évasion totale ; libéré du poids de ses épaules
Course de l’âme qui clame son drame au firmament
Plaisir éphémère
Qui vit ses derniers instants
Sous les cieux humides et transpirants
Pris du malaise de la mort de son fidèle partenaire.
Lag
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